Le CREPS de Toulouse se prépare pour Paris 2024 et au-delà
Le site d'excellence sportive de Toulouse s'agrandit, avec la construction d'un nouveau bâtiment. Un chantier de 12 millions d'euros porté par la région, qui permettra d'améliorer l'hébergement des sportifs venus se préparer pour le mondial de rugby 2023, les JO de Paris 2024, entre autres.
L'Occitanie se positionne pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et le Mondial de Rugby 2023. La région multiplie les investissements pour appâter les équipes de France, et les autres équipes nationales, histoire qu'elles viennent préparer ces grands événements sous le soleil occitan.
Dernier exemple, au CREPS de Toulouse (le Centre Régional de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) : la région est en train d'y mener des travaux à hauteur de 12 millions d'euros. Un nouveau bâtiment de cinq étages est en cours de construction, pour améliorer l'hébergement des sportifs qui viennent se préparer. La capacité va ainsi passer de 191 à 281 lits. Des travaux incontournables pour le vice-président de la région en charge des sports, Kamel Chibli : "Y'en avait besoin ! On avait des installations, soyons clairs, qui étaient périmées. On a beaucoup de stages de préparation ici à Toulouse, mais si on a pas l'hébergement qui va avec, ça ne sert à rien de vouloir être base arrière (pour les JO 2024) !"
"C'est pour le sport de demain !" - Sandra Forgues, présidente du CREPS de Toulouse
La future résidence, baptisée "Fair-Play" ouvrira en octobre 2020. Le chantier est en cours, près du périphérique sud de Toulouse, à Rangueil, où est installé le CREPS. Le bâtiment de cinq étages sera décoré avec une ossature bois, et une façade en miroir pour refléter les arbres du grand parc de 20 hectares. Les logements sont aussi aux normes handicapées, et adaptés aux athlètes paralympiques.
Sandra Forgues, la présidente du Conseil d'Administration du CREPS de Toulouse explique aussi que plusieurs fédérations françaises se sont montrées intéressées par les infrastructures, pour préparer les futures échéances sportives. Elle cite notamment l'haltérophilie, le judo, le beach-volley et l'athlétisme. Elle insiste aussi sur le fait que ce nouveau bâtiment aidera à la préparation de Paris-2024, mais aussi 2028 et au-delà : "c'est pour le sport de demain !".