Le nouveau président de la fédération de surf veut défendre toutes les disciplines
Le nouveau président de la Fédération Française de Surf a deux échéances olympiques devant lui, Tokyo 2021 et Paris 2024. Mais il veut aussi défendre les variantes moins connues du surf et ouvrir la fédération aux pratiquants porteurs de handicap.
Tokyo 2021 fera date dans l'histoire du surf : pour la première fois cette discipline deviendra sport olympique, et elle le sera aussi pour les JO de Paris 2024. Du pain sur la planche pour le nouveau président Jacques Lajuncomme, élu le 20 décembre, samedi dernier, et qui a confié ses ambitions à France Bleu ce lundi. La France a déjà trois qualifiés pour Tokyo 2021, Michel Bourez et Jérémy Florès pour les garçons et Johanne Defay pour les filles. Les JO, ce sera la vitrine du surf pour les prochaines années. Et pour que les Français soient plus nombreux en haut niveau, la FFS a encore un gros travail de détection à réaliser sur les plages. Parce que la Fédération est aussi attendue au tournant à Tahiti en 2024, pour les Jeux de Paris 2024.
Mais quand le grand public parle de surf, il s'agit du short-board, l'une des nombreuses spécialités de ce sport. Et Jacques Lajuncomme annonce : "J'ai envie d'infléchir la politique de la FFS. Il ne faut pas que l'échéance olympique fasse oublier les autres disciplines". Et de rappeler : "On est champions du monde en long-board, on est champions du monde en body-board et en body surf et en stand-up paddle" disciplines où cependant les pratiquants sont moins nombreux.
Développer l'axe social
Jacques Lajuncomme était aussi aux débuts de Handi Surf, l'association nationale qui a mis sur les planches les personnes en situation de handicap mental et psychique puis en situation de handicap moteur et sensoriel. Il affirme que : "L'axe social aussi m'intéresse. La fédération est très présente sur la pratique para-surf et para-surf adapté ; ainsi que sur l’insertion aussi avec une association nationale qui est Surf Insertion". Mais il faut aussi qu'elle puisse "parler d'une manière claire sur les sujets environnementaux". De nombreux surfeurs se sont mobilisés récemment sur les projets de vague artificielle notamment à St Jean de Luz, en dénonçant l’impact écologique de ces surf-parks.
Jacques Lajuncomme: "l'axe social aussi m'intéresse dans la pratique du surf"