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Stade Bleu Présidentiel : JO 2024, politique sportive, l'OM... ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron

- Mis à jour le
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Emmanuel Macron était l'invité de Stade Bleu spécial élection Présidentielle 2017 dimanche soir. Au micro du directeur des sports de Radio France Jacques Vendroux, le candidat de "En marche!" a évoqué les JO 2024, sa passion pour l'OM et sa politique sportive s'il était élu.

Stade Bleu spécial "élection présidentielle"
Stade Bleu spécial "élection présidentielle" © Radio France - Lucie Bombled

Alors que l'élection présidentielle a lieu en mai, les candidats à la succession de François Hollande vont parler sport sur France Bleu. Premier invité de Stade Bleu Présidentiel, Emmanuel Macron a été interviewé par Jacques Vendroux, le directeur des sports de Radio France.

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Le candidat de "En marche!" a abordé la candidature de Paris aux JO 2024, le sport amateur, la politique sportive qu'il entend mener s'il est élu président et sa passion pour l'OM.

L'interview en intégralité

Sur les Jeux olympiques 2024

Emmanuel Macron soutient la candidature de Paris aux JO 2024 dont le verdict sera connu le 13 septembre prochain. "On a toutes les armes pour être le fer de lance et porter cette candidature", martèle l'ancien ministre de l’Économie. Et de prévenir : "Les Jeux ce sont des Jeux olympiques et paralympiques. Il n'y a pas de Jeux au rabais."

Et de poursuivre : "Ce sont des événements extraordinaires. Vous changez la figure du pays car vous créez des infrastructures qui sont extrêmement structurantes et où une communion se fait et qui permet de se transcender." Et de se référer à la Coupe du monde 1998 et aux JO d'hiver d'Albertville de 1992.

"On a toutes les armes pour être le fer de lance et porter cette candidature" - Emmanuel Macron

Pour le candidat à l'élection présidentielle, "la France est un pays qui adore les chicayas en période calme mais qui est capable de se réconcilier et d'aller plus loin que tous les autres quand il y a un défi de cet ordre." Et d'ajouter : "Les axes pour porter cette candidature c'est notre capacité à organiser et à sécuriser. On l'a montré avec l'Euro, cela s'est formidablement bien passé parce que nos forces de l'ordre ont fait un boulot remarquable. Il faut avoir des équipements de haut niveau. Tout ce qui a été lancé doit être démultiplié et il faut moderniser certains équipements. En ce qui concerne la lutte contre le dopage, nous sommes l'une des nations les plus vertueuses. Et nous pouvons compter sur la vitalité du sport amateur."

Sur sa politique sportive qu'il entend mener s'il est élu

Y aura-t-il un ministre de la Jeunesse et des Sports s'il accède à l'Elysée ? "Je veux que le sport soit dans un grand ministère et soit une valeur cardinale. Je ne veux prendre aucun engagement que je ne saurai tenir mais il y aura une politique des sports forte et ambitieuse dans un ministère fort."

"Il faut pousser les candidatures de la France aux grands événements comme pour la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO 2024. On sait organiser, on a des bonnes équipes, des athlètes de haut niveau, et un engouement national."

Les enjeux à venir selon Emmanuel Macron.

  • "- le sujet de la professionnalisation à structurer pour avoir le meilleur sport pro et les meilleurs athlètes. Il y a une compétition terrible au niveau international et européen. Il faut rester vigilant pour des sports comme le foot et le rugby.
  • - le sujet des équipements. Les clubs de taille moyenne parfois les clubs amateurs ont un vrai sujet d'infrastructures. Il faut continuer à les améliorer.
  • - le sujet des sportifs et la reconversion des sportifs. Un sportif de haut niveau c'est quelqu’un qui a un mental et un physique hors du commun. Ce qui est dommage, c'est qu'on ne s'occupe pas assez de l'après. Je souhaite qu'on puisse mieux structurer pour leur permettre une conversion. Dans l'entreprise, dans l'associatif, dans la politique ils peuvent apporter beaucoup.
  • - le sport amateur. C'est la vitalité de notre sport. La base de tout c'est les millions de Français. Il faut plus de liens avec l'école. Le sportif est à remettre davantage au sein de l'école pour s'ancrer dans le temps scolaire. Et de préciser : "On est avec d'autres, on partage une passion, le plaisir d'être ensemble, ça éduque, on apprend le respect des règles, des horaires, une discipline. Ce sont des petits rites qui structurent."

Sur la campagne présidentielle

"Cela ressemble à un tracé du Tour de France. A la fois géographiquement : on rentre dans le pays, dans son intimité et parce qu'il y a beaucoup de changements de rythme. Une semaine ne ressemble pas à l'autre : il y a des semaines de montagne, de faux plats avec le vent de côté, des climats différents... " "Il y a un peu cet aspect sportif et de compétition dans une campagne. Il faut être en relance, ne pas faire de fautes, imprimer un rythme."

Selon lui, la campagne présidentielle "ressemble plus au Tour de France dans les années après-guerre. Vous réparez parfois vous-même votre roue, vous allez parfois chez l'habitant. C'est un caractère plus artisanal que certains sports d'aujourd'hui où tout est parfaitement organisé."

Sur ses souvenirs sportifs

A 39 ans, Emmanuel Macron est fan de l'OM. "Droit au but. J'assume, je l'ai toujours revendiqué. J'aime ce club depuis mon adolescence parce que c'est un club qui m'a beaucoup fait rêver dans ses grandes années. Je suis resté très attaché." Et d’ajouter : "Je revois le visage de Basile Boli, les dribbles de Chris Waddle, l'une de mes idoles". Et d'évoquer également Jean-Pierre Papin, Rudi Völler "le renard des surfaces."

A quelques heures du Clasico OM-PSG, le candidat de 'En marche" a livré son pronostic (victoire de Marseille). Et de conclure en citant la devise de l'Olympique de Marseille "Droit au but", un clin d'œil à son objectif présidentiel au risque de se fâcher avec les supporters parisiens.

Autre sport : le vélo. "Je suis un fidèle du Tour de France. J'essaie d'y aller chaque fois. J'ai assisté à une étape ces deux dernières années." Ses souvenirs ? "C'est la fin des années Hinault, les années Fignon et le début Indurain. Toute cette génération."

Sur sa pratique du sport

"J'ai joué pendant plusieurs années au football y compris quand j'étais étudiant notamment à l'ENA. J'étais latéral gauche. Je n'étais pas le plus technique. Le type un peu teigneux, assez gueulard, accrocheur un peu sur le terrain comme Bernard Pardo (ancien international français, ndlr). J'ai arrêté de jouer au foot il y a 8 ou 10 ans."

"Je continue le tennis. Je joue encore et régulièrement avec Patrice Kuchna (ancien top 10 tricolore, ndlr). Je ne lâche rien, je me bats sur tous les coups. Je suis très teigneux." Votre rêve, gagner Roland-Garros ? "C'est juste. Contre Stefan Edberg (ancien joueur suédois avec 6 Grand Chelem à son palmarès, ndlr)." Et de conclure : "J'essaie le vélo car c'est un sport que j'aime beaucoup."

Emmanuel Macron et Jacques Vendroux © Radio France -

Tous les dimanches, Jacques Vendroux reçoit des candidats à l'élection présidentielle pour parler sport : quelle place est accordée au sport dans les programmes des candidats ? Quels sont leurs sports favoris ? Leurs meilleurs souvenirs sportifs ? Quels sont les enjeux de Paris 2024 pour la France ?

STADE BLEU, tous les dimanches de 19h à 19h30 sur l'antenne de France Bleu, et en vidéo sur francebleu.fr !

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