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Un Toulousain se lance dans la Diagonale des Fous ce jeudi sur l'île de La Réunion
Laurent Naya, 48 ans, va participer pour la première fois de sa vie à la Diagonale des Fous ce jeudi sur l'île de La Réunion. Le Toulousain s'est préparé autant que faire se peut pour cette course considérée comme une des plus dures au monde.

La Diagonale des Fous est le symbole de l'ultra-trail. Laurent Naya s'apprête à prendre le départ ce jeudi d'une des courses les plus dures au monde aux côtés de près de 3.000 participants. Ce grand supporter du Stade Toulousain est arrivé le weekend dernier pour s'acclimater à l'île de La Réunion. Le départ sera donné ce jeudi soir à 21 heures, heure locale.
"Une course mythique"
À 48 ans, Laurent Naya voit en ce défi un moment unique à vivre : "C'est une course exceptionnelle. On ne la fait pas tous les ans parce que c'est quand même rude. C'est mythique, c'est un aboutissement. Quand on commence le trail, on fait des petites distances : 20, 30, 40 kilomètres. Et au fur et à mesure, on monte en régime. Tous les traileurs qui finissent cette course sont émerveillés. Il y a beaucoup de monde, un feu d'artifice au départ, etc. C'est magique."
Une préparation dans les Pyrénées
Pour se préparer à boucler les 160 kilomètres et les près de 10.000 mètres de dénivelé positif, il faut bien sûr être un sportif averti et se préparer au mieux. Pour ce maçon de profession, l'emploi du temps n'était pas forcément aisé : "Le boulot ne me permet pas de faire une grosse préparation. Moi je cours uniquement les weekends donc quatre sorties par mois. On fait des sorties de 40 ou 50 kilomètres minimum et on court entre six et dix heures. Tout le temps ou presque dans les Pyrénées pour faire du dénivelé positif."
"On fait des sorties de 40 ou 50 kilomètres minimum et on court entre six et dix heures. Tout le temps ou presque dans les Pyrénées pour faire du dénivelé positif."
En plus de la condition physique, il faut aussi être prêt à faire avec des conditions climatiques difficiles : "On va partir à 21 heures, on aura chaud. La température sera élevée. Puis on va monter en altitude, il va peut-être geler. Il faudra se couvrir puis de nouveau se découvrir au matin. C'est ça qui fait le charme de cette course."
Ce Toulousain a emmené dans ses valises un bracelet fabriqué par ses filles pour se donner un petit peu de force. Sa compagne, elle, a fait le voyage et sera présente sur certains ravitaillement.
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