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La Rochelle : les skippers doivent gérer l'attente du départ de la Mini Transat

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La Mini Transat se fait attendre. Le départ de la course à la voile en solitaire pourrait être donné ce mercredi mais il a déjà été reporté deux fois en raison des mauvaises conditions climatiques. Les 87 skippers doivent donc prendre leur mal en patience.

Les bateaux de la Mini-Transat attendent maintenant une fenêtre météo
Les bateaux de la Mini-Transat attendent maintenant une fenêtre météo © Radio France - Catherine BERCHADSKY

Elle aurait du partir de La Rochelle il y a huit jours. La Mini Transat se fait attendre. Le départ de la 22e édition de cette course à la voile en solitaire, à destination du Marin, en Martinique, et avec une escale aux îles Canaries, devait être donné le 22 septembre. Mais il a déjà été reporté deux fois en raison des mauvaises conditions climatiques

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Les 87 skippers doivent donc prendre leur mal en patience. La plupart d'entre eux ne sont pas navigateurs de formation. Ils sont médecins, ingénieurs... Mais tous s'entraînent depuis des mois voire des années pour la Mini Transat. Pour certains, c'est la première fois participation. Et chacun a développé des méthodes pour gérer le stress.

Retrouver son quotidien

La plus jeune participante, Violette Dorange, 18 ans, a d'abord passé plusieurs jours à bricoler sur son bateau. Mais elle a fini par tourner en rond sur le ponton. Alors en attendant le départ, la jeune femme a décidé de rentrer chez elle, à Rennes, et de poursuivre ses études en école d'ingénieur qu'elle avait mises entre parenthèses depuis plusieurs semaines. 

"L'objectif est vraiment de faire le vide", raconte l'étudiante. Mais retourner à l'école, alors qu'elle devrait être en mer, est "assez perturbant". Alors Violette compense avec de la sophrologie, une pratique quasi quotidienne depuis l'âge de 7 ans. Et 48 heures avant le départ, elle compte bien multiplier les séances pour être prête à embarquer.

Le secret d'Amélie Grassi : ne pas parler de la course 

Pas de sophrologie ni de méditation du côté d'Amélie Grassi. Cette juriste de 25 ans est elle aussi rentrée chez elle, à Lorient. De son côté, elle préfère sortir, faire du sport et voir ses proches. Et surtout, ne pas parler de la course l'aide à se détendre.

J'étais très stressée pendant les premiers jours d'attente. Mais là, j'ai trouvé un rythme de croisière plutôt agréable.

Chaque jour, le même rituel. Amélie prend son petit-déjeuner, lit, fait du sport, des balades. Elle passe deux heures à se renseigner sur les prévisions météorologiques. Et surtout, elle passe beaucoup de temps avec ses proches. 

"C'est réconfortant de retrouver ses repères et passer de bons moments avant de partir", confie-t-elle.

Et en attendant le départ de la course, elle prend le temps d'ajouter de nouvelles musiques à sa playlist spéciale Mini Transat, sur son mp3. De quoi avoir toujours quelques repères une fois en mer.

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