Accident de Millas

Après le délibéré du tribunal correctionnel de Marseille dans l'affaire de l'accident de Millas, France Bleu Roussillon prend le temps de décrypter le jugement et d'analyser la suite. Ecoutez ou réécoutez l'émission spéciale diffusée ce vendredi.

Le tribunal de Marseille a rendu son jugement ce vendredi. Nadine Oliveira a été reconnue coupable d'homicides et de blessures involontaires dans l'accident de bus du 14 décembre 2017. Avocats et parties civiles réagissent à cette peine. La défense annonce déjà faire appel.

Condamné à cinq ans de prison dont un ferme, Nadine Oliveira fait savoir par ses avocats qu'elle va faire appel. Les parties civiles font part de leur exaspération.

Nadine Oliveira, 53 ans, est reconnue coupable d'homicides et de blessures involontaires, cinq ans après la collision de son bus scolaire avec un TER. L'accident avait fait six morts et 17 blessés parmi les collégiens.

Un peu plus d'un mois après l'ouverture du procès de l'accident de Millas (Pyrénées-Orientales) au tribunal de Marseille, le jugement est attendu ce vendredi après-midi. Les quelque 130 parties civiles, victimes de l'accident de 2017 entre un car scolaire et un TER, attendent une "peine adaptée".

Cinq ans après la mort de six enfants dans la collision entre leur car scolaire et un train à Millas (Pyrénées-Orientales), la justice dira ce vendredi à Marseille si elle condamne la conductrice du bus.

Sous chaque article de presse au sujet du procès de la collision de Millas publié sur les réseaux sociaux, et notamment Facebook, des centaines de commentaires en tout genre. Tellement que certaines familles de victimes ont poussé un coup de gueule, à la fin du procès.

Le procès du drame de Millas a pris fin ce mercredi avec les plaidoiries de la défense, qui dénonce un procès inéquitable. Le jugement est mis en délibéré au 18 novembre.

Au 11e jour du procès du drame de Millas, le procureur réclame une peine de cinq ans de prison dont un ferme contre la conductrice du bus, jugée pour homicides et blessures involontaires.

Lors des plaidoiries des parties civiles, ce mardi, le bâtonnier Raymond Escalé a vivement critiqué l'attitude "indigne" de ses confrères de la défense à l'occasion du procès du drame de Millas.

En pleine plaidoirie, un avocat des parties civiles a été envahi par l'émotion, alors qu'il évoquait la mémoire de Teddy, un collégien décédé suite à la catastrophe de Millas.

Les 15 avocats des parties civiles plaident ce lundi et ce mardi au procès du drame de Millas. C'est l'avant-dernière étape avant les réquisitions du parquet mercredi et la fin du procès jeudi. Ce lundi matin, maître Corine Serfati prend la parole à la barre, elle défend deux familles de victimes.

Le procès du drame de Millas entre ce lundi dans sa troisième et dernière semaine. Un procès hors-norme qui se tient à Marseille, mais qui est aussi retransmis à Perpignan, au palais des Congrès. Une salle pouvant accueillir 200 personnes a été ouverte aux parties civiles, comme au grand public.

Selon un expert cité par la défense ce vendredi, "les barrières étaient ouvertes" lorsque le bus s'est engagé sur le passage-à-niveau. Mais son travail est remis en cause.

Selon son avocat, les médecins s'opposeraient au retour de la conductrice du bus devant le tribunal, pour assister à la fin de son procès. Jugée pour homicides et blessures involontaires, la prévenue est hospitalisée depuis une semaine.

Au septième jour du procès de la catastrophe de Millas, mercredi, les parents des collégiens décédés ont livré des témoignages bouleversants.