Hôpital : la communication fait partie de la guérison
Vous êtes-vous déjà senti expédié après être resté à peine quelques heures à l'hôpital pour une opération ? Avez-vous eu l'impression d'être délaissé en salle d’attente aux urgences ? Rassurez-vous, les soignants font tout ce qu’ils peuvent pour le bien des patients.
Particulièrement exposé et exténué en ce moment, le personnel hospitalier doit arbitrer en permanence pour le traitement des malades, et d’autant plus en pleine crise sanitaire. Après cette année difficile, leur dévouement n’est plus à démontrer et nous avons été nombreux à leur témoigner notre reconnaissance en les applaudissant chaque soir à 20 heures pendant le premier confinement.
Et pourtant, en tant que patient, il nous arrive de nous agacer, de faire part de notre incompréhension quand la machine se grippe ou qu’on ne comprend pas certains éléments dans notre prise en charge.
Pour rendre un hommage appuyé aux soignant, Tiphaine et Denis Chauchat, auteurs du livre Des soignants très patients, sont les invités d’Églantine Éméyé dans C’est déjà demain.
L’ambulatoire ce n’est pas un coup de pied aux fesses, on n’expédie pas le patient.
Il peut nous arriver de nous questionner par exemple sur le bien-fondé de la chirurgie en ambulatoire : est-ce bien raisonnable d’entrer le matin et de sortir le soir après avoir subi une opération ? Ne serait-il pas plus sérieux de rester en observation quelques jours ? Détrompez-vous ! Le témoignage d’un médecin interrogé par les invités est formel : les patients sont mieux préparés pour une opération courte, on leur donne moins de médicaments dont la prise en charge est moins lourde, ils vont au bloc debout et sont plus vite sur pied. En étant alités, on a l’impression d’être faible et encore plus malade tandis qu'en ambulatoire - lorsque cela est possible bien sûr -, on reste actif et donc on guérit mieux.
La communication : une des clés d’une hospitalisation réussie
Par exemple, saviez-vous que l’une des premières opérations à avoir été traitées en ambulatoire était la cataracte ? Il y a quelques temps cela nécessitait plusieurs jours d’hospitalisation contre quelques heures aujourd’hui.
Cela fait partie de la guérison de comprendre ce qui se passe
Pourquoi ne le dit-on pas plus alors ? En effet, la communication de la part du soignant tient une part importante dans la guérison du malade : mieux on est informé, mieux on remonte la pente. Alors si vous êtes dans le doute sur votre lit d'hôpital, n'hésitez pas à poser toutes vos questions.