Légumes, plants et produits transformés au menu des Richesses de la terre, exploitation maraîchère à Montauban
Ancien comptable, Eric Schievenne a repris l'exploitation familiale il y a une vingtaine d'années. A la production de légumes en agriculture raisonnée, il a ajouté sa patte, avec des plants pour les particuliers et les professionnels, puis avec la confection de conserves naturelles.
La meilleure et la pire période de l'année arrivent à grands pas pour les maraîchers. Le début du printemps est le moment où les fruits et légumes d'été doivent être plantés, où les volumes et la diversité des produits sont les plus importants, où la demande devient plus forte. Une zone de turbulence avec beaucoup d'activité, ce qui est éreintant mais également une bonne nouvelle pour l'activité commerciale, d'autant que c'est aussi le retour des beaux jours. C'est la saison haute qui démarre.
Eric Schievenne, patron des Richesses de la terre, une exploitation maraîchère de taille moyenne basée à Montauban en Tarn-et-Garonne, accueille France Bleu Occitanie en cette fin d'hiver pour présenter sa ferme. Le calme avant la tempête.
C'est la fin des légumes d'hiver, avec beaucoup de salades, mais aussi des épinards et des blettes notamment.
Eric Schievenne est comptable de formation. Il a aimé son premier métier, mais quand ses parents, qui dirigeaient les Richesses de la terre, ont décidé de prendre leur retraite il y a une vingtaine d'années, il a fait le choix de reprendre le flambeau. Faire pousser des légumes ne lui suffisait pas : il a eu envie d'ajouter sa touche personnelle.
Les Richesses de la terre, une entreprise maraîchère qui a plusieurs cordes à son arc.
Erice Schievenne : « On produit tout : on part de la graine et on va jusqu'à l'assiette. »
Les Richesses de la terre, c'est aussi des plants, destinés aux professionnels comme aux particuliers. La production de ces bébés légumes tourne à plein régime en ce moment, en prévision du début de la saison de jardinage et de maraîchage.
L'idée d'Eric Schievenne, c'est de ne pas surproduire pour vendre absolument, mais de faire des plantes de saison, sans avoir à surchauffer la serre.
Depuis une vingtaine d'années, le maraîcher a aussi mis en place d'autres volets de son activité, avec la transformation, pour proposer des conserves à l'ancienne, au moyen d'un procédé de conservation naturelle. Un volet pédagogique à la demande est par ailleurs disponible.
De bons légumes croquants, comme le faisaient nos grands-mères...
Eric Schievenne : « Ma grand-mère était une personne qui avait le souci de ne pas gaspiller. On parle de gaspi, de circuits courts, tout ça, mais ça a toujours existé. Maintenant on découvre qu’il ne faut pas gaspiller. Mais ça fait des années, c’est empirique, tout le monde faisait des conserves à l’époque ! »