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Confinement : comment apaiser les relations parents-enfants ?
En temps normal, être parent n’est pas toujours facile. Avec le confinement, la tâche s’avère encore plus ardue. Comment réorganiser un équilibre familial chamboulé par la crise sanitaire ? Réponse avec Anne Somaré Bergeot, travailleuse sociale au sein de l’association Familles rurales en Mayenne.

Ne pas culpabiliser
Au bout de 7 semaines de confinement, c’est normal de craquer et de se sentir un petit peu perdus - Anne Somaré Bergeot
Selon Anne Somaré Bergeot, il est très important d’essayer ne pas être dans la culpabilité car cette période est difficile. Être enfermé, coupé de ses activités, en famille 24h sur 24, avec des enfants en bas et/ou des ados, il y a de quoi craquer ! La travailleuse sociale reconnaît qu’il n’existe pas de solution miracle, en revanche elle a quelques astuces.
Installer des rituels
Pour éviter que les tensions parents-enfants ne s’exacerbent, il est nécessaire d'instaurer un rythme de vie, et des horaires qui structurent les journées de la semaine, et celles du week-end. Créer des rituels peut aider à retrouver une cohésion familiale. Par exemple, Anne Somaré Bergeot invite les familles à organiser des “TEF”, abréviation de “Temps d'Échanges en Famille”.
Le principe est de ritualiser un moment dans la semaine (tous les mercredis avant le dîner par exemple), pendant lequel toute la famille se réunit pour évoquer la façon dont chaque membre vit cette période de confinement. L'objectif est d'établir une communication bienveillante à l'intérieur de la cellule familiale. Par la suite, la conversation peut s'orienter vers l'organisation des tâches ménagères ou des suggestions pour améliorer la vie quotidienne à la maison durant ce confinement.
Préserver du temps pour soi
Avec le confinement, le temps peut nous sembler long et paradoxalement, surtout lorsqu’on a des enfants en bas âge à la maison, nous pouvons aussi en manquer ! Le repas à préparer, une réunion téléphonique, ou tout simplement besoin de souffler, il est primordial de prendre un peu de temps pour soi. Anne Somaré Bergeot suggère de proposer à l’enfant une activité en autonomie et d’utiliser un minuteur, pour lui offrir un repère temporel. Le parent peut expliquer à son enfant qu’il doit le laisser tranquille jusqu’à entendre la sonnerie du minuteur.
Oser se faire aider
Depuis le début du confinement, beaucoup d’associations et de bénévoles se sont mobilisés pour proposer des écoutes téléphoniques gratuites. Anne Somaré Bergeot insiste sur les bienfaits que procurent cette démarche. Être écouté soulage, apaise et bien souvent permet d'envisager des solutions.
On a pas besoin de vivre de la violence pour appeler et bénéficier d’un espace d’écoute, on peut appeler juste pour un coup de blues
Anne Somaré Bergeot propose des permanences téléphoniques gratuites pendant toute la période du confinement, les mardis et mercredis au 06 75 67 31 39
Vous trouverez également des oreilles bienveillantes auprès de l’espace de soutien par l’écoute des émotions .
Et de nombreuses astuces sur la chaîne YouTube APcomm : Apprendre à communiquer .
Ma France : Mieux vivre
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