Recrudescence des entrées au parc à trampolines de Vern-sur-Seiche pendant les vacances
Pendant les vacances d'hiver, le parc à trampolines de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) enregistre près de 600 entrées par jour, deux fois plus qu'en période creuse.
Depuis le samedi 15 février, le parc à trampolines de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) joue à guichets fermés, avec près de 600 entrées par jour, deux fois plus qu'en période scolaire. L'équipe a doublé ses effectifs avec une équipe de dix personnes pour accueillir le public.
Pour faire des acrobaties dans le bâtiment de 2 900 mètres carrés, il faut d'abord enfiler des chaussettes antidérapantes et faire un échauffement. Et c'est parti pour une à deux heures de sauts !
Accessible aux enfants dès 5 ans
Pierre, 10 ans, est venu avec des amis : "On aime bien être ici parce qu'il y a plein de trampolines et on peut faire des saltos !"
Angèle, elle, préfère le "parcours du ninja", un circuit qui demande vitesse et agilité. "C'est plus compliqué parce qu'il faut s'accrocher pour passer de plateforme en plateforme, décrit la petite fille de 10 ans. C'est un truc pour les grands !"
L'après-midi est sportive pour Gabin. "C'est amusant mais à la fin c'est dur parce qu'on transpire et on a la tête qui tourne", note celui qui, à 9 ans, enchaîne les saltos.
Ça évite de passer la journée devant les écrans à la maison - Estelle, mère d'une jeune fille de 15 ans
Sur un balcon surplombant le terrain de jeux, les parents filment leurs enfants ou sirotent un café.
Plans de construction sous les yeux et stylo à la main, Estelle travaille. "On a fait 30 minutes de route alors je rentabilise le temps", rit la mère d'une jeune fille de 15 ans. "C'est une bonne idée de venir ici parce qu'elle peut se défouler et ça évite de passer la journée devant les écrans à la maison."
Margaux a fait la surprise à ses jumeaux de 5 ans. "On vient de rentrer de vacances, ça permet de prolonger jusqu'à la fin de la semaine", sourit-elle, avant d'ajouter : "C'est quand même un petit budget. Pour une heure, j'ai payé 20 euros".
Le lieu est conçu pour faire entrer la lumière naturelle. "Parfois, on a un peu l'impression d'être dehors, compare Jean-Luc Thomas, propriétaire du parc, grâce à la hauteur du bâtiment et aux parois transparentes."
Clara Guichon